Thèse soutenue

Le mur dans l'art contemporain : étude phénoménologique et géopolitique

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Auteur / Autrice : Élisa Ganivet
Direction : Louis Ucciani
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 25/06/2013
Etablissement(s) : Besançon
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Logiques de l'Agir (Besançon)
Jury : Président / Présidente : Gabriele Padberg
Examinateurs / Examinatrices : Louis Ucciani, Gabriele Padberg, Jean-Michel Le Lannou, Antigone Mouchtouris
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Michel Le Lannou, Antigone Mouchtouris

Résumé

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Au XXIème siècle, l’image de la mondialisation, terme déjà problématique, est a priori paradoxalement corollaire d´une élévation croissante de barrières de séparation. Nous nous focalisons sur l'interprétation artistique qui en découle, considérée elle-même au sein de notions géopolitique, psychogéographique et historique. Comment et pourquoi l´objet-mur ferait-il réfléchir les artistes ? Dans un premier temps, le développement historique signale à grands traits les caractéristiques et contextes de notre objet phénoménal. Ensuite, la phénoménologie effective se réfère initialement au mur de Berlin pour une éventuelle métaphore des deux autres objets-murs étudiés : celui d´Israël et de la Palestine, et celui situé entre le Mexique et les États-Unis. Le registre du réel s'entend par la souveraineté des États, celui du symbolique par l'attachement au territoire et à l'identité culturelle et celui de l'imaginaire par le rapport à l'autre et à soi-même. La confrontation de la frontière (limologie) associée à la stratégie du mur (teichos), révélerait un déséquilibre des principes mêmes de l´universalité. Finalement, la mondialisation en tant qu´échange d´intérêts est celle qui favoriserait l´existence de l´objet-mur ; et une perception hyperréelle de l´objet serait davantage du fait des artistes étrangers au phénomène.