Tamurt : un paysage emblématique et représentatif : la cas des proverbes kabyles
Auteur / Autrice : | Arab Hammi |
Direction : | Gilles Ferréol |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 27/03/2013 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire culture, sport, santé, société (C3S) (Besançon) |
Jury : | Président / Présidente : Maryse Gaimard |
Examinateurs / Examinatrices : Gilles Ferréol, Maryse Gaimard, Ali Aït Abdelmalek, Aïssa Kadri, Ahsène Zehraoui | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Ali Aït Abdelmalek, Aïssa Kadri |
Mots clés
Résumé
Le terme Tamurt revêt, dans la culture berbère (amazigh), plusieurs acceptions : il désigne couramment un ensemble de personnes possédant la même identité, une région ou un territoire structuré par la même langue, la même origine, mais aussi ce qui a trait à la terre, au paysage ou à l’espace et ce qui est présent dans une même entité : les valeurs, les traditions ou les systèmes d’organisation.Les proverbes kabyles illustrent bien cette polysémie et ont encore, de nos jours, toute leur place dans la vie quotidienne des habitants du village de Tifrit Nait Oumalek, situé dans les monts d’Akfadou près de Tizi-Ouzou. La monographie que nous avons réalisée, prenant appui sur un travail d’enquête qui associe observations in situ, entretiens semi-directifs et questionnaires, se propose d’éclairer – à travers l’analyse des processus de transmission et d’identification – les rapports à la tradition et à la modernité.La relecture de la poésie mohandienne et des écrits, plus contemporains, de Mouloud Feraoun, de Mouloud Mammeri ou de Aït Menguellet, enrichit la discussion et permet de mieux appréhender la problématique de l’oralité, de la symbolisation et des dynamiques intergénérationnelles.