Thèse soutenue

'' La Fonte ardennaise '' et ses marchés : Histoire d'une PME familiale dans un secteur en déclin (1926-1999)

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Auteur / Autrice : Bruno Prati
Direction : Jean-Claude Daumas
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 01/02/2013
Etablissement(s) : Besançon
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire des sciences historiques (Besançon) - Laboratoire des sciences historiques
Jury : Président / Présidente : Philippe Mioche
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Claude Daumas, Xavier Daumalin, Nicolas Stoskopf, Pierre Lamard
Rapporteur / Rapporteuse : Xavier Daumalin, Nicolas Stoskopf

Résumé

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L’histoire de La Fonte Ardennaise est celle de la transformation d’une petite fonderie artisanale fondée dans les années 1920 en une entreprise de taille intermédiaire et d’envergure européenne au début du XXIe siècle. Sa création par un ouvrier mouleur est expliquée par l’étude d’un secteur industriel mal connu, celui de la fonderie de seconde fusion, et de la spécificité de sa localisation dans le département des Ardennes.La monographie de La Fonte Ardennaise est aussi celle d’une famille qui met en perspective la trajectoire de deux générations d’entrepreneurs et aide à expliquer les singularités de la croissance, du financement et du contrôle d’une PME familiale. Afin de mieux comprendre ce qui peut être considéré comme une success story, l’effort d’adaptation de l’entreprise à son environnement est mis en relation avec les mouvements du marché et le comportement de la branche.Étrangers aux schémas mentaux des fondeurs établis, Émile, puis Gérard Grosdidier développent une approche commerciale originale qui différencie l’entreprise de la concurrence et permet une logique de croissance externe et interne, ce qui, en creux, propose des hypothèses explicatives à l’échec du modèle industriel local. Mais la cristallisation de l’organisation sur un leader charismatique rend difficile tant l’intégration de nouveaux dirigeants que la transmission du pouvoir à la troisième génération familiale