Dynamismes et structures de la perception dans l'œuvre de Charles Ferdinand Ramuz
Auteur / Autrice : | Noemi Keresztes-Kila |
Direction : | Christian Morzewski, Árpád Vigh |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes littéraires françaises |
Date : | Soutenance le 29/11/2013 |
Etablissement(s) : | Artois en cotutelle avec Pécsi Janus Pannonius Tudományegyetem |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences de l'Homme et de la Société (N°473) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Christian Morzewski, Árpád Vigh, Miklós Magyar, Jean-Louis Pierre |
Rapporteurs / Rapporteuses : Miklós Magyar, Jean-Louis Pierre |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse a comme but de resituer l’œuvre de l’auteur suisse romand, Charles Ferdinand Ramuz dans le contexte français où elle a été souvent mal accueillie, plus particulièrement à l’époque contemporaine à sa création même. Afin de pouvoir situer les questionnements et les hypothèses, elle dresse un panorama des différents aspects de la réception de l’œuvre en question (malentendus, interprétations linguistiques, esthétiques et narratologiques). Ce travail souhaite s’inscrire dans le renouveau critique qui s’est fait jour dans les années soixante. Il étudie les stratégies d’expression et les techniques narratives qui rendraient possible une « langue-image » et une esthétique de la perception phénoménologico-cinématographique. Il consacre une attention particulière à l’usage ramuzien du pronom on ainsi qu’à la mise en œuvre des effets cinématographiques. L’analyse détaillée de ces constantes de l’écriture ramuzienne permettent non seulement de redéfinir les enjeux d’un regard détaché, objectif et de redécouvir le foyer perceptif comme doté de conscience et de cognition, mais aussi de poser une question qui peut paraître bouleversante : l’écriture de cet écrivain vaudois, mettrait-elle en œuvre ce que la création romanesque associée à la mouvance du Nouveau Roman définit et théorise trente ans plus tard ?