Diviseurs sur les courbes réelles
Auteur / Autrice : | Alexandre Bardet |
Direction : | Jean-Philippe Monnier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques |
Date : | Soutenance en 2013 |
Etablissement(s) : | Angers |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire angevin de recherche en mathématiques (Angers) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans un article sur les sommes de carrés, Scheiderer a prouvé que pour toute courbe algébrique, réelle, projective, irréductible, lisse, ayant des points réels, il existait un entier N tel que tout diviseur de degré plus grand que N soit linéairement équivalent à un diviseur dont le support est totalement réel. Ensuite Huisman et Monnier ont montré que dans le cas des courbes avec beaucoup de composantes connexes, ie. Celle en ayant au moins autant que le genre g, ici supposé strictement positif, de la courbe, on pouvait prendre N égal à 2g − 1. Monnier a également abordé la question pour les cas des courbes singulières : il en a exhibé pour lesquelles un tel entier n'existait pas et d'autres pour lesquelles il existait. Dans cette thèse on étend la classe des courbes singulières pour lesquelles un tel entier existe, essentiellement des courbes avec des noeuds ou des cusps, et on arrive dans certains cas a contrôlé explicitement cet entier en fonction du genre de la courbe et du nombre de ces singularités. Pour y parvenir on utilise d'une part une '' singularisation successive '' et d'autre part une variante de l'invariant où l'on demande qu'en plus les points du support soient deux-à-deux distincts. Pour ce nouvel invariant, on étend tel quel les résultats sur les courbes ayant beaucoup de composantes et on traite celui des courbes de genre 2 ayant une seule composante, le '' premier '' cas jusqu'alors inconnu : dans ce cas la borne 3 est impossible en général, mais par contre 5 convient.