Etude en coupes tomodensitométriques après injection de produit de contraste des composants osseux et cartilagineux de l'articulation fémoro-patellaire
Auteur / Autrice : | Bichr Chmes |
Direction : | Éric Havet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie biologique et médical |
Date : | Soutenance en 2013 |
Etablissement(s) : | Amiens |
Mots clés
Résumé
Introduction : L’articulation fémoro-patellaire est une entité complexe. Sa morphologie et sa biomécanique sont encore l’objet de controverse. L’articulation fémoro-patellaire a été plus étudiée en pathologie, notamment par les définitions des dysplasies. En thérapeutique, l’étude de la morphologie est surtout utile à la conception des arthroplasties. L’objectif de notre travail était de rechercher la possibilité de définir des repères patellaires et fémoraux, osseux ou cartilagineux à partir de coupes tomodensitométriques de genoux après injection d’un produit de contraste. Matériels et méthode : Dix genoux cadavériques ont été étudiés en coupes tomodensitométriques après acquisitions volumiques. Les coupes axiales et sagittales ont été analysées après avoir été replacées dans les trois plans anatomiques. Les contours des surfaces osseuses et cartilagineuses ont été comparés à des arcs de cercle. Les centres géométriques, les points remarquables de ces surfaces ou des reliefs ont été définis par coordonnées cartésiennes. L’analyse géométrique dans un plan frontal et dans un plan sagittal a recherché la variabilité des axes ainsi reconstruits, mais aussi des dimensions ou des angles. Résultats : Le caractère concave ou convexe des surfaces articulaires était très variable pour la trochlée. Les axes reconstruits par les centres des arcs de cercles étaient très variables quelque soit les surfaces analysées et quelques soient le plan étudié. La crête patellaire et l’axe de la gorge trochléenne semblent être des repères utilisables. Les valeurs des angles trochléen et patellaire sont variables selon le niveau de coupe. Discussion : La littérature démontre que les résultats des études morphologiques dépendent des méthodes utilisées. Notre étude ne peut être que d’un travail préparatoire permettant de modifier et de préciser une méthodologie de recherche ultérieure qui doit considérer le fémur dans sa totalité. Certains de nos résultats se rapprochent des discussions actuelles et argumentent partiellement sur la cinésiologie fémoro-patellaire du genou sain. Conclusion : Nous pensons possible de définir une stratégie de recherche par l’analyse de la crête patellaire cartilagineuse et de la gorge trochléenne, à la condition d’inclure le fémur dans son ensemble.