Régulation épigénétique du locus subtélomérique 4q35 et contribution du macrosatellite D4Z4 dans la dystrophie facio-scapulo-humérale
Auteur / Autrice : | Natacha Broucqsault |
Direction : | Frédérique Magdinier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Pathologie humaine. Génétique humaine |
Date : | Soutenance le 20/12/2013 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de génétique médicale et génomique fonctionnelle (Marseille ; 2008-....) |
Jury : | Président / Présidente : Nicolas Levy |
Examinateurs / Examinatrices : Frédérique Magdinier, Nicolas Levy, Pierre-Antoine Defossez, Gael Cristofari, Sylvie Rival-Gervier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Pierre-Antoine Defossez, Gael Cristofari |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Troisième dystrophie musculaire en terme d’incidence, la dystrophie facio-scapulo-humérale est une maladie qui reste encore énigmatique. Bien qu’elle a été montrée comme associée à la contraction d’un macrosatellite, D4Z4, au niveau du subtélomère 4q35 au début des années 1990, l’origine des modifications observées chez les patients est encore mal connue. C’est pourquoi nous nous sommes intéressés à différents aspects de la pathologie. Tout d’abord, nous avons étudié l’expression des gènes de la région 4q35 ainsi que de gènes impliqués dans la physiologie musculaire chez des fœtus et des adultes porteurs ou non d’une contraction du nombre de D4Z4 et avons ainsi pu mettre en évidence que les dérégulations géniques étaient déjà observable chez les fœtus, faisant de ceux-ci un modèle relevant d’étude de la pathogénèse précoce de la FSHD. Nous nous sommes ensuite intéressés à la régulation épigénétique de deux gènes situés au niveau du locus 4q35 et avons pu observer que des modifications épigénétiques globales pouvaient, ou non, moduler l’expression de ces gènes et ce dépendamment du nombre de répétitions du macrosatellite. Enfin, nous avons analysé la régulation de la région par l’effet de position télomérique et avons remarqué que seuls certains gènes de la région, distants, étaient régulés par ce mécanisme épigénétique. Ces résultats nous ont permis d’avancer un peu plus dans la connaissance de la dystrophie facio-scapulo-humérale et de valider un nouveau modèle d’étude de la pathologie.