Thèse soutenue

Rôle respectifs des facteurs d'initiation de la traduction eIF4E ET eIF (ISO) 4E chez Arabidopsis thaliana

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Auteur / Autrice : Cecile Lecampion
Direction : Christophe Robaglia
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie végétale
Date : Soutenance le 13/12/2013
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille)
Jury : Président / Présidente : Anne Galinier
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Laloi, Jean luc Gallois
Rapporteur / Rapporteuse : Patrick Cormier, Yves Choquet

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’initiation de la traduction est un processus complexe qui fait intervenir une douzaine de facteurs d’initiation. L’élément clef de ce mécanisme est le facteur eIF4E qui grâce à sa liaison avec la coiffe, recrute l’ensemble du complexe d’initiation au niveau de l’ARNm et permet l’assemblage du ribosome au voisinage du codon d’initiation. Chez Arabidopsis thaliana, il existe à coté de la protéine eIF4E, une isoforme : eIF(iso)4E. Ces deux protéines participent à l’initiation de la traduction. L’existence de ces deux protéines évoque un phénomène de redondance fonctionnelle qui est attestée par la létalité du double mutant alors que les simples mutants sont viables. Cependant, l’étude phénotypique de mutants pour les gènes eIF4E et eIF(iso)4E a permis de montrer que cette redondance est partielle et inégale. En effet, les mutants pour le gène eIF4E présentent un retard de croissance, un retard de floraison, une baisse de la fertilité, une sénescence précoce et une activité traductionnelle réduite. Inversement, le phénotype des plantes mutantes pour le gène eIF(iso)4E est comparable à celui du sauvage. Les mutations dans les gènes eIF4E et eIF(iso)4E induisent une hypersensibilité à la lumière Enfin, en présence d’un inhibiteur de TOR la croissance de la racine des plantes de la lignée mutante pour le gène eIF(iso)4E est moins inhibée que celle des plantes de la lignée sauvage.