Thèse soutenue

L'"insertion par l'activité économique" : entre vivre en commun et travail. : Analyse de l'"émergence" d'un dispositif
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Auteur / Autrice : Mariagrazia Cairo
Direction : Yves Schwartz
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 14/12/2013
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre d'épistémologie et d'ergologie comparatives (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)
Jury : Président / Présidente : Renato Di Ruzza
Examinateurs / Examinatrices : Yves Schwartz, Renato Di Ruzza, Judith Revel, Guillaume Le Blanc, Patrick Gianfaldoni
Rapporteurs / Rapporteuses : Judith Revel, Guillaume Le Blanc

Résumé

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La thèse propose une lecture de l’insertion qui s’inscrit dans le rapport entre vivre en commun et travail tel qu’il s’est historiquement construit et développé. Il s’agit d’un travail conduit dans le cadre d’une convention CIFRE avec une structure d’insertion par l’activité économique, l’association Acta Vista. L’hypothèse majeure consiste à considérer le secteur professionnel de l’insertion par l’activité économique comme un dispositif, c’est-à-dire un réseau d’éléments hétérogènes (normes, lois, comportements…) dans lequel s’entremêlent des stratégies de savoir et pouvoir. Ce secteur professionnel peut fonctionner en tant qu’hétérotopie et béquille du système social et économique dans lequel il opère. En tant que dispositif, il est aussi un espace dans lequel convergent des hommes, des femmes, des idées diverses ; un espace où se créée innovation et se tracent des lignes de fuites. Elles bousculent la structure du dispositif et révèlent une autre manière de penser et vivre l’insertion par l’activité économique et, globalement, le rapport entre vivre en commun et travail. Dans la thèse, le thème de l’insertion par l’activité économique se trouve à la jonction entre deux axes de travail qui apparaissent respectivement dans la première et la deuxième partie. L’un plus centré autour d’interrogations anthropologiques et historico-politiques concernant le rôle du travail dans le vivre en commun ; l’autre plus tourné vers une épistémologie de l’activité d’insérer, avec ses ambiguïtés, contradictions et possibilités.