Etudes comparatives (anatomique, éthologie, taphonomie) de deux espèces d'hyènes modernes par l'analyse des accumulations osseuses de repaires au Kenya : réflexion sur les conflits hommes et carnivores
Auteur / Autrice : | Ogeto Mwebi |
Direction : | Jean-Philip Brugal |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Préhistoire |
Date : | Soutenance le 10/12/2013 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Méditerranéen de Préhistoire Europe Afrique (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Jean-Philip Brugal, Patrick Michel, William Ogara, Jean-Pierre Bracco, Philippe Fosse |
Rapporteur / Rapporteuse : Patrick Michel, William Ogara |
Mots clés
Résumé
Ce travail présente les résultats obtenus à partir de l’étude de repaires actuels afin de distinguer les comportements d’accumulations osseuse pour deux espèces d’hyènes dans deux zones pastoralistes du Kenya (Magadi et Samburu). Il est principalement basé sur les compositions spécifiques entre hyène tachetée (Crocuta) et hyène rayée (Hyaena). Les comparaisons des collections osseuses entre repaires permettent d’apprécier les différences taxinomiques et la part prise par les espèces sauvages ou domestiques. Les marques dentaires montrent si l’impact entre ces deux stocks est similaire ou différent en relation avec des périodes de déficit dans la faune sauvage, remplacée alors par les espèces domestiques dans les régimes alimentaires des hyènes. Les représentations squelettiques des repaires ont été quantifiées : les proportions squelettiques sont globalement proches à l’exception des dents et de l’axial. Cela suppose des transports et destructions différentielles. Les hyènes de Magadi apportent des carcasses entières dans leurs repaires alors que celles de Samburu sélectionnent plus (crânes). Les distributions selon les classes de taille montrent une plus grande variabilité chez l’hyène tachetée que chez l’hyène rayée. Une analyse biométrique est effectuée afin de connaitre le degré de dimorphisme sexuel et sa variation géographique. Les hyènes d’Afrique de l’Est sont légèrement plus petites que celles d’autres régions. Notre étude est en accord avec des études précédentes, et montre que les accumulations osseuses de repaires reflètent bien la diversité spécifique des environnements.