SyndicalismeS et travailleurs du « bas de l'échelle » : CGT et CGIL à l'épreuve des salariés de la propreté à Marseille (France) et à Bologne (Italie)
Auteur / Autrice : | Cristina Nizzoli |
Direction : | Paul Bouffartigue |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 06/12/2013 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'économie et de sociologie du travail (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Paul Bouffartigue, Stephen Bouquin, Jean-Michel Denis, Sophie Béroud, Maryse Tripier |
Rapporteur / Rapporteuse : Stephen Bouquin, Jean-Michel Denis |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Par ce travail de recherche, nous tâchons de mettre à jour les dynamiques qui sous-tendent la relation entre syndicalistes et travailleurs d'un secteur de production de services tel que le nettoyage industriel. Ce secteur, désormais le plus souvent externalisé, emploie une main-d’œuvre majoritairement féminine et souvent d’origine immigrée. Ce n’est pourtant pas entièrement un « désert syndical », ce qui justifie une analyse fine des pratiques syndicales de ce secteur. Par la comparaison internationale, nous avons ciblé les interactions qui se déploient au niveau des structures territoriales de la bourse du travail pour la CGT de Marseille et de la Camera del Lavoro pour à la CGIL de Bologne. En particulier, une approche basée sur l'observation directe et sur le concept de stratégie syndicale nous a permis d'analyser trois pratiques syndicales, le suivi individuel, l'action collective et les assemblées. Des dynamiques de fonctionnement variées, ainsi que les différentes sources de légitimité des organisations syndicales, conduisent à parler de syndicalismeS au pluriel, plutôt que de syndicalisme.