Thèse soutenue

L'usage de soi et le savoir y faire avec le symptôme au travail

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Auteur / Autrice : Admardo Bonifácio Gomes Júnior
Direction : Yves SchwartzDaisy Moreira Cunha
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 30/08/2013
Etablissement(s) : Aix-Marseille en cotutelle avec Universidade federal de Minas Gerais. Facultade de educação (Brésil)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre d'épistémologie et d'ergologie comparatives (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) - Institut d'ergologie (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)
Jury : Président / Présidente : Rémy Jean
Examinateurs / Examinatrices : Yves Schwartz, Daisy Moreira Cunha, Rémy Jean, Maria Bernadete de Carvalho, Ana Lydia Santiago
Rapporteur / Rapporteuse : Maria Bernadete de Carvalho, Heloisa Helena Santos

Mots clés

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Résumé

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L’objectif de cette thèse est d’aborder la problématique de la relation entre travail et santé mentale, à partir des notions ergologiques de l’usage de soi et de la psychanalytique du symptôme et ceci à des fins d’investigation et d’intervention clinique. Nous avons donc tenté de d’approximer les bases discursives qui étayent et soutiennent les pratiques dans les dispositifs analytique et ergologique pour en identifier les interfaces et les spécificités. Penser l’usage de soi dans les symptômes avec le travail propose de donner visibilité au mode singulier de fonctionnement de chaque sujet dans les dimensions de sens et de référence que le symptôme comporte face aux propositions du milieu de travail. Si c’est le symptôme qui enlace les registres du réel, du symbolique et de l’imaginaire, notre argumentation consiste à dire que la plainte symptomatique, que le sujet présente dans sa relation avec le travail, est le point de départ pour tisser la trame des dimensions symbolique et imaginaire qui comprennent le sens attribué au symptôme. Notre attention s’est également tournée vers la dimension réelle de la jouissance que le symptôme comporte et qui en constitue sa référence. Par la lecture, à la fois psychanalytique et ergologique, du symptôme comme usage de soi, nous avons tenté de reconnaître la détermination sociale des symptômes (l’usage de soi par les autres) tout comme la stratégie de l’action sur cette même détermination (dans l’usage de soi par soi, toujours présent). Nous avons concentré l’enjeu sur le sujet, sur la singularité de l’usage du symptôme afin de le faire émerger sous la force des déterminations sociales qui le réprimeraient.