Le régime juridique de l'exploitation portuaire
Auteur / Autrice : | Anne-Cécile Naudin |
Direction : | Christian Scapel, Robert Rézenthel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé |
Date : | Soutenance le 13/12/2013 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences Juridiques et Politiques (Aix-en-Provence) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Delebecque |
Examinateurs / Examinatrices : Christian Scapel, Robert Rézenthel, Philippe Delebecque, Martin Ndendé, Cyril Bloch | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Martin Ndendé |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ces dernières années, le contexte concurrentiel a démontré la nécessité de réformer la politique portuaire française. C’est ainsi que la réforme portuaire issue de la loi n°2008-660 du 4 juillet 2008 a créé les grands ports maritimes. Le modèle du « landlord port », autrement dénommé port propriétaire/aménageur, a été consacré en France. Le grand port maritime voit ses activités recentrées sur ses missions régaliennes, ses missions d’exploitation ayant été transférées aux opérateurs privés portuaires. Face aux contraintes domaniales, issues du droit administratif, les grands ports maritimes ont dû valoriser leur domaine portuaire en attirant les investisseurs privés et en développant leurs activités avec leur « hinterland ». Le partenariat public/privé est donc la solution pour améliorer la compétitivité des grands ports maritimes. Si du point de vue juridique, l’autorité portuaire est en position « dominante » par son rôle décisionnaire d’attribution d’espaces portuaires aux différents opérateurs, du point de vue économique, le rapport de force est inversé au profit des opérateurs. Il est donc indispensable de parvenir à équilibrer ces visions dans le respect du libre jeu de la concurrence.