L’exclusion de l’associé : étude comparée du droit français et du droit libanais
Auteur / Autrice : | Tala Zein |
Direction : | Gérard Blanc, Georges Naffah |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 04/07/2013 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille en cotutelle avec Université Libanaise |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences juridiques et politiques (Aix-en-Provence) |
Jury : | Président / Présidente : Safaa Mougharbel |
Examinateurs / Examinatrices : Gérard Blanc, Georges Naffah, Safaa Mougharbel, Denis Mouralis | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Denis Mouralis |
Mots clés
Résumé
Cette acception n'est plus vraie puisque le droit français montre une consécration plus importante de l'exclusion d'un associé. C'est en raison de l'utilité que peut présenter ce procédé qu'il y a eu une multiplication des cas d'exclusion depuis le XXe siècle. Cette multiplication a pour objectif principal de préserver l'intérêt de la société ou de l'entreprise, et de sanctionner l'associé fautif. Cependant, son utilité n'a pas pu fonder une généralisation d'un droit d'exclusion en droit des sociétés. Jusqu'ici, l'exclusion unilatérale demeure une hypothèse rejetée.En effet, la généralisation du droit d'exclusion se heurte à d'importants risques d'exercice arbitraire des gérants ou des organes de société. C'est donc au niveau de la mise en œuvre de l'exclusion que se fondent les hésitations concernant la validation de l'exclusion comme technique ordinaire et utile, indépendamment de toute clause ou texte légal. Notre présente étude met l'accent sur l'utilité de l'exclusion dans ses deux formes validées par le législateur (imposée et acceptée), ainsi que sur les failles dans les règles régissant la mise en œuvre de ces formes d'exclusion. La mise en œuvre de l'exclusion est une question qui préoccupe toujours la jurisprudence et la doctrine.