L'interdiction du pillage et de la destruction en temps de conflit armé : essai d'approche systémique
Auteur / Autrice : | Hanane Missaoui |
Direction : | Marie-José Domestici-Met |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 11/12/2013 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences juridiques et politiques (Aix-en-Provence) |
Jury : | Président / Présidente : Thierry Serge Renoux |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-José Domestici-Met, Thierry Serge Renoux, Jan Wouters, Patrick Joseph Boylan, Maurizio Arcari | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jan Wouters, Patrick Joseph Boylan |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Depuis la fin de la Guerre Froide, les conflits armés ont mis en exergue la multiplication d’un pratique, certes ancienne, mais qui a trouvé davantage de vigueur depuis : celle du pillage et de la destruction. Le pillage et la destruction de biens culturels ou des ressources naturelles, notamment, constituent désormais un véritable moteur du conflit. Moteur économique, le pillage des biens culturels ou des ressources naturelles permet de financer des groupes rebelles. Moteur de la guerre, le pillage des ressources naturelles implique le travail forcé de civils. De même, le pillage ou la destruction de biens culturels entre dans un objectif de destruction de l’identité d’un groupe ethnique, et par là-même du groupe en tant que tel. Ainsi, au-delà de la violation du droit international humanitaire, la violation de l’interdiction du pillage et de la destruction impliquent une violation des droits de l’Homme. Ce principe, à la croisée des droits, constitue en réalité l’épine dorsale d’un système juridique.