Thèse soutenue

Outils de prédiction pour la production d’électricité d’origine éolienne : application à l’optimisation du couplage aux réseaux de distributions d’électricité

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Auteur / Autrice : Stéphanie Monjoly
Direction : Narcisse Zahibo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mécanique des fluides, énergétique, thermique combustion acoustique
Date : Soutenance le 16/12/2013
Etablissement(s) : Antilles-Guyane
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale pluridisciplinaire (Pointe-à-Pitre ; 1996-2015)
Jury : Président / Présidente : Philippe Poggi
Examinateurs / Examinatrices : Narcisse Zahibo, Philippe Poggi, Philippe Lauret, Ruddy Blonbou, Laurent Bellemare
Rapporteur / Rapporteuse : Philippe Poggi, Philippe Lauret

Résumé

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La forte variabilité de la vitesse du vent fait que l'énergie produite par un parc éolien n'est pas constante dans le temps. Le gestionnaire ne peut donc pas dimensionner son réseau électrique en prenant intégralement ce type de production en compte. L' une des solutions préconisées pour permettre le développement de l' éolien et son intégration avec une plus grande sureté aux réseaux, est de développer et d'améliorer les outils de prévisions. Le travail de thèse consiste à améliorer les performances d'un outil de prédiction basé sur les réseaux de neurones bayesiens, permettant la prédiction de la puissance à très court terme . Le prédicteur fonctionne notamment par J'ajustement de paramètres, certain se détermine « automatiquement » via le mécanisme des réseaux de neurones bayesiens d' autres, que nous nommerons paramètres temporels, sont à l' appréciation de l'utilisateur. Le travail mené consiste à établir un protocole pour la fixation de ces paramètres tout en améliorant les performances du prédicteur . Nous avons donc décidé de conditionner leurs valeurs en fonction de la variabilité des séquences de puissance précédent l'instant de prévision. Tout d'abord nous avons classifié des séquences de puissance en fonction de leurs coefficients de variation en appliquant la méthode des C-moyennes floues. Puis, chaque classe formée a été testée sur plusieurs valeurs de paramètres, les valeurs associées aux meilleures prédictions ont été retenues. Enfin, ces résultats couplés au formalisme des Chaines de Markov, par le biais de la matrice de transition , ont perm is d'obtenir des taux d'amélioration par rapport à la persistance allant de 7,73 à 23,22 % selon l'horizon de prédiction considéré