Thèse soutenue

Les cibles et les rôles de la progestérone pendant la période périovulatoire chez la chienne

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Auteur / Autrice : Muhammad Zahid Tahir
Direction : Sylvie ChastantMarie Saint-DizierKarine Reynaud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie de la reproduction
Date : Soutenance le 10/07/2013
Etablissement(s) : Paris, AgroParisTech
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Agriculture, Alimentation, Biologie, Environnement, Santé (Paris ; 2000-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Biologie de la reproduction, environnement, épigénétique, et développement (Jouy-en-Josas,Yvelines ; 1995-....)
Jury : Président / Présidente : Jacques Guillot
Examinateurs / Examinatrices : Francis Fieni, Pascal Mermillod, Christelle Navarro, Nathalie Chabbert-Buffet
Rapporteur / Rapporteuse : Francis Fieni, Pascal Mermillod

Résumé

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Chez la chienne, la période périovulatoire est caractérisée par la lutéinisation des follicules préovulatoires, entraînant une augmentation importante du taux de la progestérone (P4) dans le sang, le fluide folliculaire, et probablement le fluide oviductal. De plus, à l'ovulation, les ovocytes sont libérés à un stade immature et des événements clés tels que la reprise de méiose des ovocytes, la fécondation et le développement embryonnaire précoce ont lieu dans les oviductes. L'objectif de cette thèse était de mieux comprendre les cibles et les rôles de la P4 en période périovulatoire chez la chienne. Dans un premier temps, l'expression des récepteurs nucléaires (PR) et membranaires (PGRMC1, PGRMC2, mPRa, mPRβ, mPRy) de la P4 a été étudiée dans l'oviducte et les complexes ovocyte-cumulus autour de l'ovulation. Les résultats mettent en évidence une expression de ces récepteurs dans l'oviducte et les cellules du cumulus, qui varie en fonction du tissu et du stade. Certaines de ces variations coïncident notamment avec la reprise de méiose des ovocytes et la fécondation. Dans un deuxième temps, l’aglépristone, un antagoniste du récepteur nucléaire de la P4, a été administré pour étudier les rôles de la P4 pendant la période périovulatoire chez la chienne. L'aglépristone ne modifie pas le taux plasmatique de la P4 ni le taux d'ovulation. Cependant, il retarde considérablement la reprise de méiose et perturbe la migration des spermatozoïdes dans l'oviducte, empêchant la fécondation. Ces résultats mettent en avant d'importants rôles joués par la P4 autour de l'ovulation chez la chienne. Les mécanismes d'action de la P4 sur ces processus restent à préciser.