Les édifices balnéaires publics de Gerasa de la Décapole (Jerash, Jordanie) et la pratique du bain collectif dans l'antiquité par les sociétés proche-orientales
Auteur / Autrice : | Thomas Lepaon |
Direction : | Jacques Seigne |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 15/06/2012 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Cités Territoires Environnement et Sociétés (Tours ; 2004-....) |
Jury : | Président / Présidente : Marie-Françoise Boussac |
Examinateurs / Examinatrices : François Villeneuve, Pierre-Louis Gatier, Gérard Charpentier |
Mots clés
Résumé
Depuis une dizaine d’année, plusieurs études renouvèlent considérablement nos connaissances au sujet des établissements thermaux publics et de leur pratique au Proche-Orient. Malheureusement, aucune synthèse envisageant le phénomène balnéaire dans une perspective d’histoire des mentalités au sein d’une seule cité ne semble avoir été réalisée. Fondé sur une approche archéologique et architecturale, ce travail a pour premier objectif de proposer une synthèse diachronique de l’évolution des huit établissements de bains publics actuellement connus à Gerasa et de leur pratique au cours de l’histoire. La situation observée dans l’ancienne cité de la Décapole est ensuite confrontée à la pratique thermale dans l’antiquité au Proche-Orient, telle qu’elle est aujourd’hui appréhendée, permettant ainsi d’en dégager les correspondances, les dissemblances et les caractéristiques propres au corpus de Gerasa. S’appuyant sur une méthodologie originale, cette étude souligne le rôle profondément hybride de ces établissements disposant naturellement d’installations permettant le nettoyage du corps mais également d’espaces spécifiques et indépendants pour lesquels les fonctions civique, politique et religieuse peuvent être supposées