Le libre-arbitre chez Augustin
Auteur / Autrice : | Maria Janaina Marques |
Direction : | Moacyr Ayres Novaes Filho, Joël Biard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 12/09/2012 |
Etablissement(s) : | Tours en cotutelle avec Universidade de São Paulo (Brésil) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études supérieures de la Renaissance (Tours ; 1956-....) |
Jury : | Président / Présidente : Christophe Grellard |
Examinateurs / Examinatrices : Lorenzo Mammi, Franklin Silva, Carlos Oliveira |
Mots clés
Résumé
Pour considérer le libre-arbitre, Augustin doit mobiliser des conceptions déjà établies sur la nature divine, sur la nature du mal, ainsi que sur la nature du bien. À mesure que de telles conceptions se modifient, le libre-arbitre de la volonté prend des contours variés jusqu’au point d’atteindre la forme la plus achevée. Et c’est là où il se révèle en tant que racine du mal moral – nul rapport avec l’action divine – et où il se montre essentiellement vicié – sans autre alternative que d’accepter l’aide divine. Ainsi, si d’un côté le libre-arbitre de la volonté n’exige aucun rapport de Dieu à la cause du mal, d’un autre côté exige le rapport à Dieu comme le seul et unique chemin de correction du mal. Le but de ce travail de recherche est d’analyser les trames conceptuelles supposées dans la conception du libre-arbitre, voyant en cette dernière une clé de lecture assez forte pour mettre en évidence une certaine logique interne dans le mouvement qui implique la conversion d’Augustin au christianisme.