Entre nature et cultures : constructions culturelles et représentations du territoire : des faits historiques aux dynamiques rurales actuelles en Rouergue
Auteur / Autrice : | Bertrand Guibert |
Direction : | Anne-Marie Granié |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études rurales en sciences du développement |
Date : | Soutenance le 17/12/2012 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Dynamiques rurales (Toulouse) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Hélène Guetat-Bernard |
Rapporteur / Rapporteuse : Christian Lagarde, Bernard Tallet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Notre questionnement traite du rapport privilégié existant entre la culture et l’espace géographique du Rouergue. Les concepts abordés sont ceux inclus dans les notions de culture (langues usuelles, savoirs, savoir-faire, comportements, productions artistiques) ainsi que celle de nature (espace rural, territoires en construction, lieux vécus et paysages). Depuis le XXe siècle et la régression de l’usage de la langue occitane, une nouvelle construction culturelle est en cours. Celle-ci apparaît comme porteuse d’une dynamique rurale précieuse. Mais des incompréhensions nourrissent des crispations identitaires relatives à des objectifs contradictoires d’investissements sur le territoire. En effet, des oppositions complexifient les relations sociales et engendrent un mal être. Face à ces enjeux de développement local, la construction culturelle en cours reste tributaire à la fois des influences exogènes (la culture mondialisée) et des représentations populaires locales. Notre hypothèse consiste à démontrer que la culture résulte d’un construit social en lien avec la culture mondialisée mais aussi avec la nature perçue par la diversité des habitants. En tant que potentiel de changement, la culture est en partie véhiculée par des représentations de la nature. Elle se construit selon trois voies distinctes : la culture atavique, la culture mondialisée et la culture composite (ou de contact). La culture apparaît bien en lien avec le territoire en exerçant d’abord une sorte de médiation populaire, ensuite en véhiculant un véritable héritage polymorphe et enfin en permettant une différenciation sociale des habitants.