Le développement de l'humour : la production et l'appréciation de l'humour chez les enfants de 4 ans, 6 ans et 8 ans
Auteur / Autrice : | Julie Hoskens |
Direction : | Michèle Guidetti |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 25/09/2012 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Comportement, Langage, Éducation, Socialisation, Cognition (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de NeuroPsychoLinguistique (Toulouse ; 2007-...) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Michel Grandaty |
Rapporteur / Rapporteuse : Virginie Laval, Evelyne Thommen |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette recherche a pour objet l’étude de la production humoristique et l’appréciation de celle-ci chez les enfants. Pour ce faire, nous avons trois objectifs distincts. En premier lieu observer si l’âge des enfants a un impact sur leur production d’histoires drôles, par la mise en oeuvre d’un protocole permettant la création de productions humoristiques en situation non-naturelle. En second lieu tenter de déterminer ce qui distingue une « histoire drôle », d’une « histoire neutre », en faisant raconter deux types d’histoires à chaque enfant. Et enfin d’observer l’appréciation du caractère humoristique des histoires par des enfants chargés de juger les productions des camarades du même âge. Les résultats portent sur l’analyse des histoires inventées par 69 enfants de 4, 6 et 8 ans séparés en trois groupes d’âges et sur les éléments humoristiques relevés par les enfants eux-mêmes. L’appréciation est évaluée par trois groupes d’enfants-juges composés de trois enfants du même âge que les enfants-auteurs. Les résultats révèlent un impact de l’âge sur la complexification des histoires et sur la diversité des éléments humoristiques relevés en faveur des enfants les plus âgés. La distinction entre les histoires neutres et les histoires humoristiques est mise en évidence par la présence et le nombre d’incongruités relevés dans les récits, on trouve un plus grand nombre d’incongruités dans les histoires humoristiques que dans les histoires neutres, et ce pour les enfants de 4, 6 et 8 ans. Enfin, les histoires humoristiques sont davantage cotées comme drôles par les enfants-juges que les histoires neutres, les histoires drôles sont appréciées par les enfants du même âge que les enfants auteurs.