Thèse soutenue

Du tissu à la peau, de la peau au tissu : dessiner à vif dans la matière

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Auteur / Autrice : Marion d' Amato
Direction : Dominique ClévenotIsabelle Alzieu
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Arts plastiques
Date : Soutenance le 21/09/2012
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Lettres, langages et arts (Toulouse)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Claire Lahuerta
Rapporteur / Rapporteuse : Itzhak Goldberg, Bernard Lafargue

Mots clés

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Résumé

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Du tissu à la peau, de la peau au tissu : dessiner à vif dans la matière est une recherche sur la matière du corps et ses liens au monde. Cette étude est impulsée par une pratique artistique qui explore la peau et le tissu non pas comme seules enveloppes et interfaces, mais comme des matières plastiques à part entière, afin de faire émerger et de révéler de nouvelles approches du corps. A cet effet, j’emploie ciseaux, feutres, encre, aiguilles et fils, pour mettre en œuvre ma propre perception du corps, qui ne s’appréhende pas seulement en termes de modelés, mais en termes de lignes, celles qui se révèlent à mon regard dans l’image corporelle. La quête de la ligne, ou des lignes du corps sont au cœur de cette étude. Il s’agit de questionner l’espace du corps, l’idée d’une frontière entre une intériorité et une extériorité, en interrogeant la création artistique qui s’attache à œuvrer sur la peau et le tissu. Comment la peau et le tissu sont-ils perçus ? Comment et par quels procédés une réciprocité plastique de leurs champs d'actions peut-elle se créer, et interroger la vision du corps humain ? La sociologie, l’anthropologie, l’esthétique, la philosophie, l’histoire de l’art, la danse et la haute-couture, sont des disciplines qui nous permettrons d’affiner notre propos, et dont le point commun réside dans ce que chaque courant de pensée et chaque œuvre étudiée nous renseigneront sur la vision que nous avons du corps vêtu/dévêtu, et la perception qui en résulte. Le point de vue plasticien génère et répond aux interrogations théoriques proposant un espace plastique fait de peau et de tissu, que le spectateur est invité à explorer à son tour.