Thèse soutenue

L’hyperbate nominale en latin : construction, typologie, raison de texte
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Auteur / Autrice : Marin Popan
Direction : Olga Spevak
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 20/09/2012
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Comportement, Langage, Éducation, Socialisation, Cognition (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Cognition, Langues, Langages, Ergonomie
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Christian Touratier, François Ripoll
Rapporteurs / Rapporteuses : Concepción Cabrillana Leal, Jean-François Thomas

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Dans sa première partie, cette thèse se propose d’éclairer la portée du terme d’hyperbate chez rhéteurs et grammairiens romains. L’examen montre que ce concept est utilisé dans deux sens distincts : d’abord, l’hyperbate au sens restreint qui n’inclut que l’anastrophe, et la transiectio – disjonction d’un syntagme, en particulier d’un syntagme nominal. Ensuite, l’hyperbate au sens large est utilisée par les grammairiens romains pour désigner cinq espèces qui concernent l’inversion de l’ordre des mots. Chez Julien de Tolède, on rencontre l’emploi du terme d’« hyperbate » aussi pour désigner de longues parenthèses interposées. La première partie du chapitre II de la thèse propose une brève présentation des réflexions sur l’hyperbate dans la tradition philologique et linguistique. Traditionnellement, l’hyperbate est présentée comme une figure de style ; les études modernes se concentre sur l’hyperbate représentant un moyen pragmatique de « mise en relief ». La deuxième partie du chapitre II a pour l’objectif de présenter l’encadrement et le champ médian (séquence de mots insérés) décrits par la linguistique allemande. Le chapitre III propose une étude typologie des mots insérés dans le champ médian et de l’ordre dans lequel ils sont linéarisés. L’étude est fondée sur un corpus de syntagmes nominaux disjoints comportant un génitif et un nom, relevés en particulier chez César, chez Cicéron et dans l’Histoire Auguste. Le champ médian peut être représenté par des mots et des groupes de mots variés, dont le nombre va d’un mot jusqu’à trois ou plus. Les résultats sont résumés dans des tableaux synoptiques.