Le contrôle de l'exécution de la peine privative de liberté : étude du droit marocain à la lumière du droit français
Auteur / Autrice : | Hicham Byad |
Direction : | Marie-Hélène Gozzi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé et sciences criminelles |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Toulouse 1 |
Mots clés
Résumé
Le problème de la criminalité et de sa répression est l'une des grandes préoccupations des pouvoirs publics. Partout où il y a une organisation sociale, il y a des individus qui menacent l'ordre social par leurs actes contraires aux lois en vigueur. La réaction sociale et les méthodes de sanctions utilisées dans chaque société, varient en fonction de l'évolution de l'attitude sociale envers le criminel. De nos jours, la peine privative de liberté est pratiquée par la quasi-totalité des sociétés. Car, elle neutralise le délinquant en le mettant hors d'état de nuire, ce faisant elle protège la société de ses agissements. Mais au-delà de toutes les significations de la prison, l'essentiel demeure : comment arriver à protéger par l'emprisonnement les interdits sans que pour autant cette peine porte atteinte aux valeurs fondamentales ? Seule la soumission de la privatisation de liberté au contrôle judiciaire et administratif est à même de garantir les personnes condamnées par la justice pénale contre l'excès et les abus de la répression. Cette soumission rejoint le grand débat de la constitution d'une "prison de droit" d'une prison apte à intégrer en même temps dans son fonctionnement l'ordre juridique global, car l'intervention judiciaire et administrative dans le contrôle de l'exécution des peines privatives de liberté applique le principe selon lequel la peine de la prison a pour but essentiel l'amendement, la rééducation et la réinsertion sociale des condamnés.