Le consentement matrimonial : essai d'une approche historique, canonique et civile
Auteur / Autrice : | Souad Derghal |
Direction : | Bernard Beignier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé et sciences criminelles |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Toulouse 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'objectif de cette thèse est de mettre en exergue la construction du lien matrimonial à travers les traditions romano-germanique, l'exégèse canonico-protestante et également l'apport civil. L'origine du mariage consensuel est le chaînon indispensable pour une meilleure appréhension du consentement matrimonial actuel, autant en droit canonique qu'en droit civil. En droit canonique, le consentement matrimonial s'apparente fortement à un contrat finalisé, que ce soit sous les Codes de 1917, 1983, et même sous le CCEO de 1990. En droit civil, la question légitime à se poser est celle de savoir si le consentement matrimonial est un contrat ordinaire, ou est-il réellement sui generis ? Dans cette optique, les consentements de la famille, ceux des époux, et les conditions supplémentaires requises pour contracter mariage seront analysés. La première partie sera donc entièrement consacrée au consentement éclairé. Or, il arrive fréquemment que ce consentement soit altéré à différents degrés et de différentes manières, ce qui fera l'objet de la seconde partie. À ce titre, les absences du consentement pour défaut d'intention conjugale, les vices du côté de l'intelligence et de la volonté, ainsi que les conséquences de ces altérations du consentement matrimonial dans les deux droits (canonique et civil), seront particulièrement intéressants à mettre en lumière afin d'éclairer davantage la nouvelle physionomie juridique du mariage.