Thèse soutenue

La protéine apparentée à l'hormone parathyroïdienne (PTHrP) dans la biologie de la cellule mésangiale : rôles dans l'inflammation, la croissance et la survie

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Auteur / Autrice : Mazène Hochane
Direction : Mariette Barthelmebs
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance le 28/09/2012
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : De l’homéostasie tissulaire au cancer et à l’inflammation (Strasbourg)
Jury : Président / Présidente : Jean-Pierre Girolami
Examinateurs / Examinatrices : Ferhat Meziani
Rapporteurs / Rapporteuses : Nadine Bouby-Bouzidi

Résumé

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La glomérulonéphrite mésangioproliférative (GNMP) se caractérise par une inflammation locale et la prolifération et l’apoptose des cellules mésangiales (CM). La protéine apparentée à l’hormone parathyroïdienne (PTHrP) a été impliquée dans ces processus dans divers types cellulaires. Nous avons analysé les effets de la PTHrP sur ces processus dans les CM. Nous montrons que la PTHrP majore la prolifération des CM par voie intracrine et diminue leur apoptose par voie paracrine. La PTHrP stimule les voies de l’AMPc/PKA et PI3-K/Akt conduisant à l’activation du NFkB et à la majoration de la cyclooxygénase-2 (Cox-2). La Cox-2 était responsable de la survie des CM par la PTHrP. Par ailleurs, l’IL-1beta et le TNF-alpha majorent l’expression de la PTHrP dans les CM, et la PTHrP elle-même induisait l’expression de cytokines et chimiokines. L’expression des cytokines (IL-17, IL-16), était brève (pic à 2h). L’expression des chimiokine (RANTES, MIP-2, TARC et I-TAC) était plus prolongée (4h). Dans un modèle murin de GNMP, la PTHrP était surexprimée à J1 dans les glomérules malades. Elle pourrait contribuer à l’inflammation locale, à la prolifération et à la survie des CM.