Thèse soutenue

Ressources cellulaires mésenchymateuses pour l'ingénierie de l'organe dentaire

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Auteur / Autrice : Laetitia Keller
Direction : Hervé Lesot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance le 15/10/2012
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Biomatériaux et ingénierie tissulaire (Strasbourg ; 2003-2012)
Jury : Président / Présidente : Henri Tenenbaum
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Christophe Maurin, Jean-Christophe Farges

Résumé

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Notre équipe a développé un protocole d’ingénierie de l’organe dentaire basé sur la biomimétique et l’utilisation de cellules dentaires embryonnaires dissociées. La recherche de ressources cellulaires permettant d’éviter le recours aux cellules embryonnaire reste un défi majeur, et nécessite une meilleure connaissance des paramètres limitants. Nous avons testé les potentialités odontogènes de lignées cellulaires, dentaires ou non, embryonnaires ou adultes. Le développement dentaire étant contrôlé par des interactions réciproques entre ectomésenchyme dérivé des crêtes neurales et épithélium, ces cellules ont été réassociés à un épithélium dentaire compétent. Nous avons recherché la formation de dents in vitro et/ou après implantation chez la souris adulte et étudié un certain nombre de paramètres biologiques et techniques. Ainsi, nous avons étudié l’impact de l’âge, de la mise en culture, et de l’hétérogénéité cellulaire sur les potentialités odontogènes des cellules mésenchymateuses. Nos résultats montrent que le potentiel odontogène des différentes lignées mésenchymateuses testées pouvait être lié à l’âge des cellules et qu’il est perdu lorsque les cellules mésenchymateuses sont cultivées avant d’être ré-associées. Ceci pouvant s’expliquer par un changement phénotypique, nous avons testé un certain nombre de gènes essentiels au développement dentaire, et suivi l’expression de marqueurs de surface. Les changements observés peuvent être liés à une sélection cellulaire in vitro pouvant conduire à des modifications de l’hétérogénéité des cellules en monocouche.