Du ''Sang de l'iguane'' à la prospérité : tradition et spiritualité modernes
Auteur / Autrice : | Judicaëlle Komba Moumba |
Direction : | Suzie Guth |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ethnologie |
Date : | Soutenance le 15/10/2012 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Cultures et sociétés en Europe (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Nicoletta Diasio |
Rapporteur / Rapporteuse : Joseph Tonda, Allain Bruno Solofomiarana Rapanoël |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse est un comparatisme religieux entre les pentecôtistes et les nganga à Libreville (Gabon). Autour de l’imaginaire du malheur, mis en exergue par l’expression endogène du «sang de l’iguane», nos spécialistes de l’infortune proposent sur le marché des religions, des traitements pour atteindre le salut. Pour rendre compte de la Weltanschauung librevilloise, les conceptions du corps, de la santé et de la maladie ont été interrogées. Cela a permis de mettre en évidence les « destructeurs » du corps, c'est-à-dire la démocratisation de la sorcellerie et la politique du ventre, mais également les pratiques religieuses utilisées pour combattre le «sang de l’iguane». Cette étude souligne aussi les théories profanes de la maladie et leur impact sur la réinterprétation des «maladies des Blancs» et celles des «Noirs». Ici, le corps est hybride, car les sources du « sang de l’iguane » et les techniques pour le combattre dérivent du mélange des imaginaires, fruit de la rencontre coloniale.