La culture matérielle des Munduruku du Haut-Tapajos en Amazonie brésilienne : Kapikipi Jewa wy dadam
Auteur / Autrice : | Maria Soeli Dos Anjos Farias Lemoine |
Direction : | Éric Navet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ethnologie |
Date : | Soutenance le 30/11/2012 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches et d'études en sciences sociales (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : José Maria Tavares de Andrade |
Examinateurs / Examinatrices : Eneida Assis | |
Rapporteur / Rapporteuse : José Maria Tavares de Andrade, Jean Henri Bouché Peris, Roger Somé |
Résumé
Cette thèse porte sur des peuples nommés Munduruku. Elle étudie l’évolution de leur culture matérielle et de leur système éducatif. Le sens du mot « indigène » est précisé afin de respecter leur terminologie : ''être Munduruku'' signifie « être de vrais hommes ». Avec l’accord de leurs leaders, nous les avons rencontrés en 2005 sous réserve du respect des règles. Leur culture matérielle a subi d’importants changements, particulièrement sur le plan architectural. Les maisons carrées en paille observées au début du XX siècle ont été remplacées par des rectangulaires, avec des parois en bois et un toit en zinc. Les colliers originaux, faits main avec des graines de puca et décorés avec des animaux taillés en noix de coco ont laissé la place à des missanga made in China. Les anciennes calebasses à usage alimentaire ont cédé la place à des verres. Quant au hamac en écorce, s’il est encore utilisé, il n’est plus fabriqué chez les Munduruku étudiés. Nous utiliserons le matériel collecté pour analyser leur savoir faire. L’environnement de ce peuple est également décrit. Notre recherche ne couvrant qu’une partie de son immense territoire, elle ne peut pas être considérée comme achevée.