Une histoire architecturale de cinémas : genèse et métamorphoses de l'architecture cinématographique à Paris
Auteur / Autrice : | Shahram Abadie |
Direction : | Anne-Marie Châtelet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 19/09/2012 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Arts, civilisation et histoire de l'Europe (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Gilles Ragot |
Examinateurs / Examinatrices : Martin Barnier, Michaël Darin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gilles Ragot, Viviane Claude, Christine Peltre |
Résumé
Cette thèse étudie la naissance et l’évolution de cinéma comme type architectural en examinant deux-cent projets soumis, entre 1907 et 1939, à l’administration parisienne pour le permis de construire. Ceux-ci sont analysés selon quatre critères : l’implantation, les protagonistes, la conception architecturale et la réception des œuvres. Le parc cinématographique parisien, à la veille de la Seconde Guerre, est le résultat de trois vagues de constructions à la suite des événements marquants : la naissance du cinéma narratif (1907-1913), l’Armistice (1919-1920), l’avènement du parlant (1931-1938). Ces trois vagues riment avec trois phases successives dans la genèse du nouveau type : l’expérimentation, la théorisation et la modernisation. Ainsi est mise en évidence la constitution, dès 1907, d’un type originel architecturalement caractérisé par la triade projection-visibilité-publicité. Il en dérive, par la suite, différentes espèces qui, malgré leurs variations, restent « un hangar noir » plus ou moins judicieusement disposés et décorés pour un spectacle projeté sur écran, hangar doublé extérieurement d’une façade parlante et peu ou prou attrayante.