Thèse soutenue

Etude expérimentale de cinétique de deux systèmes : complexation de l'ADN par la protéine NCp7 et dynamique d'une suspension colloïdale vitreuse

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Auteur / Autrice : Piotr Klajner
Direction : Jean-Pierre MünchPascal Hebraud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie physique
Date : Soutenance le 11/05/2012
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Physique et chimie-physique (Strasbourg ; 1994-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de physique et chimie des matériaux (Strasbourg)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Philippe Turek
Rapporteurs / Rapporteuses : Didier Chatenay, Eric Freyssingeas 19..-....

Mots clés

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Mots clés libres

Résumé

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Dans la première partie de cette thèse, nous étudions la cinétique de la complexation d'un double brin d'ADN par la protéine NCp7. Pour ce faire, nous étudions l'évolution des propriétés mécaniques de l'ADN au fur et à mesure de sa complexation, en étirant la complexe ADN/NCp7 à l'aide d'un montage de piégeage optique. Nous avons observé que la longueur de persistance du complexe diminue au fur et à mesure de la complexation. En utilisant un modèle statistique décrivant l'évolution de la flexibilité de l'ADN complexé par NCp7. Notre principal résultat est que la fraction//phi de paires de bases ayant réagi n'est pas une fonction linéaire du temps aux faibles //phi. Nous interprétons nos résultats en supposant que l'adsorption de NCp7 sur l'ADN est fortement coopérative. Dans deuxième chapitre, nous décrivons la dynamique de particules sondes dans une suspension vitreuse colloïdale de Laponite. La Laponite est une particule colloïdale discoïdale de 25nm de diamètre et de 0.92 nm d'épaisseur. Nous utilisons une expérience de microscopie en onde évanescente, et suivons le mouvement de particules fluorescentes de latex. Nous imageons ensuite ces particules. Nous montrons que, pour un mouvement possédant une seule échelle de temps caractéristique, elle est simplement une fonction linéaire du temps. Nous obtenons que, quelle que soit leur taille, le mouvement des particules sondes peut être décrit par une succession de deux modes dynamiques, où le mode le plus rapide correspond à la diffusion des particules dans un fluide viscoélastique.