Thèse soutenue

Autour des relations conjonctives interphrastiques dans les productions écrites en français langue seconde d’apprenants universitaires : essai d’analyse textuelle
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Auteur / Autrice : Nasrin Sanei-Kashani
Direction : Laurent Masegeta Kashema Bin Muzigwa
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 31/08/2012
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Humanités (Strasbourg ; 2009-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Linguistique, langues, parole (Strasbourg)
Jury : Président / Présidente : Jean-Christophe Pellat
Examinateurs / Examinatrices : Nathalie Gettliffe-Grant, Jean-Charles Pochard
Rapporteurs / Rapporteuses : Henri Madec, Alpha Ousmane Barry

Résumé

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Analyser la conjonction dans des productions écrites d’apprenants n’a jamais véritablement connu beaucoup de succès dans les recherches linguistiques, singulièrement dans le contexte du français (langue maternelle, langue seconde ou étrangère). Ce relatif intérêt de la littérature savante en matière de conjonction dans l’écrit portant sur le processus d’apprentissage des langues est sans doute l’une des raisons qui justifient notre préférence pour cette étude d’autant plus que derrière une telle thématique on pourrait souligner le fait qu’examiner la manière dont des étudiants allophones à majorité anglophones rédigent en français langue seconde (une comparaison qui se fait entre deux niveaux de compétence linguistique que sont le niveau 2 et le niveau 4) est susceptible de nous fournir l’occasion de nous pencher d’un peu plus près sur les moyens conjonctifs (en termes de nombre, de variété et d’utilisation). Une telle approche nous a paru être d’un grand intérêt pour les multiples éclairages que ce biais apporte, d’une façon générale, à la problématique de la conjonction ainsi qu’à ses autres substituts morpho-syntaxiques et sémantiques. Quant à la grille d’analyse que nous nous sommes efforcée d’échafauder, elle comprend quatre volets permettant à chacun des 4 la gestion d’une analyse ponctuelle. Mais, d’une manière générale, elle nous a semblé susceptible d’obtenir des résultats variés satisfaisants. Ces résultats, dont certains nous semblent pouvoir corroborer ceux d’autres travaux portant sur l’analyse de la conjonction dans des textes écrits en d’autres langues que le français, devraient nous permettre aussi, croyons-nous, de pouvoir déceler des différences significatives entre les niveaux d’observation quant au nombre d’éléments conjonctifs, à la fois dans leur variété et dans leurs diverses utilisations.