La légitime défense préemptive et les nouvelles menaces à la paix
Auteur / Autrice : | Fethullah Bayraktar |
Direction : | Yves Petit |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit international |
Date : | Soutenance le 21/03/2012 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences juridiques (Strasbourg ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études internationales et européennes (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Christian Mestre |
Rapporteur / Rapporteuse : Paul Tavernier, Rahim Kherad |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Depuis une décennie, les relations internationales ont été marquées par cinq points : le réflexe du ‘dilemme de la sécurité’, les nouvelles menaces non-étatiques, la résurgence du droit à la guerre préventive, la faillite d’États et la marginalisation du droit international qui ne parvient pas à surmonter les tentations impériales et unilatérales. Cette marginalisation puise dans la confusion entre la notion de légitime défense et les concepts du droit international classiques : l’autoprotection et l’autopréservation. Pourtant, dans un monde où le recours à la force, et même la menace de recours à la force sont interdits, il est inacceptable de confondre la notion de légitime défense avec les concepts du XIXe siècle. Par ailleurs, la constatation de la dégénérescence de la notion de légitime défense par la doctrine de la préemption ne signifie aucunement laisser l’État, confronté aux nouvelles menaces, dans l’impuissance. Il est donc obligatoire de rechercher une réponse adéquate aux nouvelles menaces dans le cadre coutumier de légitime défense, en évaluant la portée de celle-ci, selon les exigences du XXIe siècle.