La littérature des Appalaches : polyphonie des constructions identitaires chez Mary Lee Settle, Lee Smith et Denise Giardina
Auteur / Autrice : | Cécile Tual |
Direction : | Nicole Moulinoux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études anglophones |
Date : | Soutenance le 07/12/2012 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues (Bretagne) |
Partenaire(s) de recherche : | PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Jury : | Président / Présidente : Hélène Le Dantec-Lowry |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Christine Agosto, Katherine Ledford | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacques Pothier, Ineke Bockting |
Mots clés
Résumé
Cette recherche propose de rendre compte de l'invention des Appalaches en tant que région « étrange et particulière ». Les écrivains « couleur locale » du dix-neuvième siècle ont contribué à ancrer dans la conscience nationale l'image oxymorique de l'Appalachien à la fois bon sauvage, mais surtout hillbilly dégénéré. A partir de l'entre-deux-guerres, puis à la fin des années 60 lors de la « Renaissance Appalachienne », des écrivains autochtones, parmi lesquels Mary Lee Settle, Lee Smith, Denise Giardina, se sont dressés pour réfuter cette identité prescrite. Ces trois voix singulières sont celles de femmes rebelles liées par un même combat : dans une démarche de type postcolonial, elles ont revisité l'histoire régionale afin de faire voler en éclats un siècle de représentations essentialistes et de dénoncer la destruction environnementale infligée aux montagnes appalachiennes par l'industrie houillère