Jeunes de quartiers populaires et politiques de jeunesse : Adhésion et résistance des jeunes
Auteur / Autrice : | Chafik Hbila |
Direction : | Jean-Yves Dartiguenave |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 07/12/2012 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Jury : | Président / Présidente : Patricia Loncle-Moriceau |
Examinateurs / Examinatrices : Armel Huet | |
Rapporteur / Rapporteuse : Joëlle Deniot, Gilles Ferréol |
Mots clés
Résumé
La finalité de la thèse est de tenter de répondre à la question de savoir comment les spécificités des parcours de vie des jeunes des quartiers populaires, si elles existent, sont prises en compte dans les politiques publiques, et plus particulièrement dans les politiques de jeunesse à l'échelle locale, notamment celles impulsées par les municipalités. A partir de quels référentiels et de quelles représentations de la jeunesse se construisent ces politiques ? Et, in fine, qu'est-ce qui fait que les jeunes tantôt vont adhérer et tantôt vont résister à la « formalisation » des politiques de jeunesse.Pour ce faire, après avoir proposé une sociologie de la jeunesse contemporaine, mis en évidence les spécificités des parcours de vie des jeunes des quartiers populaires et défini les contours et les finalités des politiques de jeunesse, la thèse tente d'analyser la prise en compte des jeunes au travers de différents axes stratégiques constitutifs de l'action, notamment la citoyenneté et la participation, l'insertion sociale et professionnelle, et l'accès aux espaces publics.Réalisée en convention industrielle de formation par la recherche (CIFRE) au sein de RésO Villes, centre de ressources politique de la ville des régions Bretagne et Pays de la Loire, la thèse s'est essentiellement construite à partir des matériaux issus d'une recherche-action associant les Villes d'Angers, de Brest, Lorient, Nantes, Quimper, Rennes et Saint-Nazaire (67 entretiens réalisés avec des professionnels de jeunesse et des élus, 55 avec des jeunes des quartiers populaires et un cycle de plusieurs journées de réflexion avec ces mêmes acteurs)