Pile à combustible microbienne à plantes : contribution à l'optimisation des éléments anodique, membranaire et cathodique
Auteur / Autrice : | Matthieu Picot |
Direction : | Frédéric Barrière |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la matière (Rennes1996-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Mots clés
Résumé
Les piles à combustibles microbiennes (PCM) sont des dispositifs bio-électrochimiques qui utilisent des biofilms bactériens pour catalyser des réactions anodique et/ou cathodique. Ce travail s'inscrit dans le cadre du projet européen « Plant Power » dont l'objectif est l'étude et l'optimisation d’une classe de PCM particulière : les PCMs à plantes. Ce type de PCM intègre une plante à l'anode ce qui permet l'alimentation in situ du bioñlm anodique par la libération de molécules organiques par les racines. Une PCM est constituée de trois parties principales : le compartiment anodique, la membrane et le compartiment cathodique. Cette étude vise à apporter des éléments pour optimiser chacune de ces trois parties. A l'anode, nous nous sommes intéressés à l'influence de la modification de surface (par réduction de sels d'aryle diazonium) sur les performances de la bioanode microbienne. En ce qui concerne la membrane, nous présentons l'application de la modification de surface à un matériau membranaire modèle : la polyéthersulfone. A la cathode, nous avons considéré différentes stratégies afin d'optimiser la réaction de réduction de l'oxygène moléculaire. Trois approches ont été étudiées : une approche moléculaire (en utilisant des métalloporphrines), une approche enzymatique (utilisation de la laccase de Trametes versicolor et un médiateur redox et une approche microbienne (utilisation de biofilms bactériens).