Étude de processus physico-chimiques d'intérêt pour la combustion et l'astrophysique
Auteur / Autrice : | Ghassen Saidani |
Direction : | James Brian Alexander Mitchell |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la matière (Rennes1996-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Mots clés
Résumé
Cette thèse présente les résultats de travaux de recherche d’une part concernant les réactions en phase gazeuse de petites molécules à des températures extrêmes et d’autre part portant sur la photophysique de nanoparticules de carbone. Les résultats obtenus, au moyen d’une combinaison de méthodes sophistiquées, sont d’intérêt pour la combustion et les milieux astrophysiques. Les coefficients de vitesse des réactions à hautes températures (300-1116K) entre le radical cyanure CN avec deux hydrocarbures (C₂H₄ et C₂H₆) ont été mesurés à l’aide d’un nouvel prototype d’étude de réaction à haute température en phase gazeuse: le réacteur à haute température couplé à la technique PLP-LIF (Pulsed Laser Photolysis-Laser Induced Fluorescence). Ces réactions se sont montrées rapides et révélant une barrière d’énergie. Le préalable à l’étude de la cinétique de ces réactions est la détermination de la température rotationnelle de l’écoulement par spectroscopie du radical CN et l’étude de sa relaxation vibrationnelle par des calculs semi-empiriques. Comme deuxième expérience, on s’est intéressé à la réaction d’attachement électronique à basse température (39-170K) sur la molécule POCl₃ au moyen du dispositif CRESU (Cinétique de réaction en Ecoulement Supersonique Uniforme). Le coefficient d'attachement électronique de cette réaction a été déterminé montrant une faible dépendance de la température du gaz. On a aussi montré l’inversion des voies de sortie, dissociative et non dissociative, aux alentours de la température T=170K mettant en jeux deux produits ioniques majoritaires. La dernière partie de la thèse expose notre perspective de recherche pour étudier la photophysique de nanoparticules de carbones produites par combustion. On a pu mettre en œuvre un système de production de nanoparticules de suie à l’aide d’un brûleur. Cette expérience consiste à sonder l’interaction de celles-ci avec des rayons X mous (1eV-1keV) par détection de photoélectrons et spectrométrie de masse à temps de vol.