Thèse soutenue

Flux monétaires, prix d'actifs et activité réelle

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Auteur / Autrice : Minh Chau Nguyen
Direction : Jean-Jacques Durand
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance en 2012
Etablissement(s) : Rennes 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme, des organisations et de la société (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016)

Mots clés

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Résumé

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Cette thèse s’intéresse, en premier lieu, à la relation entre l’excès de liquidité et les variations des prix d’actifs, et en second lieu, à l’impact de la dynamique des prix d’actifs sur le secteur réel. En choisissant les indicateurs dérivés des ratios et des agrégats monétaires, nous arrivons à trouver des preuves qui mettent en évidence le rôle significatif que joue l’excès de création monétaire sur les prix d’actifs, notamment le prix de l’immobilier. L’instabilité dans la réponse du prix des actions face à un choc de liquidité pourrait être partiellement expliquée par l’effet d’absorption de liquidité d’un prix d’actif par rapport à un autre. Ce phénomène, en concentrant la liquidité sur certains types d’actifs, est susceptible d’amplifier les mouvements à la hausse des prix d’actifs et de pousser ceux-ci à s’éloigner de leurs valeurs fondamentales. De ce point de vue, la croissance économique et une inflation stable et modérée ont constitué un environnement favorable à la déviation des prix d’actifs en réponse à un excès de liquidité. La dynamique des prix d’actifs peut avoir des effets qui débordent sur l’activité réelle via d’une part le canal de l’effet de richesse et d’autre part le mécanisme de l’accélérateur financier. Notre investigation économétrique suggère que les effets économiques des prix d’actifs sur le secteur réel pourraient être disproportionnés en fonction des pays et des types d’actifs. En particulier, le prix de l’immobilier a un impact prédominant sur l’activité réelle en comparaison du prix des actions. Nos résultats ouvrent des perspectives de recherche future sur un rôle précis des prix d’actifs pour la politique monétaire