La porosité des genres littéraires au XVIIIe siècle : le roman-mémoires et le théâtre.
Auteur / Autrice : | Charlène Deharbe |
Direction : | Françoise Gevrey |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres et Sciences Humaines - SHS |
Date : | Soutenance le 27/01/2012 |
Etablissement(s) : | Reims en cotutelle avec Université du Québec à Trois-Rivières |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales (Reims ; 2012-) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche interdisciplinaire sur les modèles esthétiques et littéraires (Reims, Marne) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-louis Haquette |
Examinateurs / Examinatrices : Françoise Gevrey, Marc André Bernier, Claude La Charité | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Éric Francalanza, Michel Fournier |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Cette étude se propose de mettre en évidence l'influence du théâtre dans les romans-mémoires du XVIIIe siècle. Alors qu'il revient sur sa vie depuis son entrée dans le monde, le narrateur (ou la narratrice) évoque et analyse, dans un récit à la première personne, son Moi d'autrefois. Il s'agit de relater les étapes d'une ascension sociale, de faire part aussi de ses égarements ou d'une passion malheureuse sur le mode tragique, sensible ou comique. Toutefois, ces romans de l'introspection s'ouvrent, paradoxalement, sur le spectaculaire. Des dramaturges célèbres deviennent des personnages de fiction, leurs œuvres sont citées, les héros se rendent dans les lieux où s'exerce l'art dramatique et, surtout, le romancier recourt à des éléments caractéristiques du genre théâtral : déguisements, variations sur des personnages et des scènes types, construction dramatique et recours à l'esthétique du tableau, ampleur et disposition des dialogues contribuent à faire du lecteur un spectateur.