Thèse soutenue

L'accès au logement social et à la propriété : Une analyse économétrique sur données françaises

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Auteur / Autrice : Mohammed Hadj Djelloul
Direction : Liliane Bonnal
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 13/11/2012
Etablissement(s) : Poitiers
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés et Organisations (Limoges ; 2009-2018)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'économie de Poitiers (1996-....)
faculte : Université de Poitiers. UFR de sciences économiques (1970-....)
Jury : Président / Présidente : Olivier Bouba-Olga
Examinateurs / Examinatrices : Liliane Bonnal
Rapporteur / Rapporteuse : Rachid Boumahdi, Alain Bousquet

Mots clés

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Résumé

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La thèse, en économie appliquée, s'intéresse à l'accès au logement en France. Deux types d'accès ont été considérés : l'obtention d'un logement social et la décision de devenir propriétaire. Concernant le logement social l'objectif est de déterminer les variables qui ont une influence sur la durée d'accès à ces logements. Il apparaît que cette durée est significativement plus longue pour les ménages ayant des revenus faibles, pour ceux connaissant des situations précaires sur le marché du travail (emploi sur contrat à durée déterminée par exemple) ou encore pour les ménages d'origine étrangère et les parents isolés. Les bailleurs sociaux semblent prudents et favoriseraient l'attribution des logements sociaux aux ménages les plus solvables. Concernant l'accession à la propriété, il apparaît que la probabilité d'accès augmente avec le niveau permanent, l'âge du chef de ménage, la situation professionnelle (occupé un emploi) et la situation maritale (préférence pour les coupes mariés). Cette probabilité décroit pour les ménages souhaitant résider dans la région parisienne et pour ceux dont le chef de ménage est d'origine immigrée. Des méthodes de décomposition permettent de montrer que la différence de probabilité d'accès à la propriété entre les natifs et les immigrés est expliquée par les caractéristiques des ménages à près de 90 pour cent.