Thèse soutenue

Crises financières et fondamentaux macroéconomiques : une relation ambivalente

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Auteur / Autrice : Thibault Cuénoud
Direction : Jacques LéonardÉlisabeth Paulet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences Economiques
Date : Soutenance le 19/06/2012
Etablissement(s) : Poitiers
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés et Organisations (Limoges ; 2009-2018)
Partenaire(s) de recherche : faculte : Université de Poitiers. UFR de sciences économiques (1970-....)
Laboratoire : Laboratoire d'économie de Poitiers (1996-....)
Jury : Président / Présidente : Jean-Pierre Allegret
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Léonard, Élisabeth Paulet
Rapporteurs / Rapporteuses : Delphine Lahet, Jean-Christophe Poutineau

Résumé

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Dans le cadre de l’analyse des crises financières au sein des pays émergents, de nombreux travaux sont venus expliquer l’occurrence de ce genre de phénomènes. Pourtant, des faits nouveaux se manifestent sans pour autant s’inscrire dans les recherches déjà proposées (Brésil, Corée du Sud et pays d’Europe centrale et orientale principalement). En référence à cette littérature, la thèse pose en retour la question de l’incidence de la contagion financière sur la dégradation des fondamentaux macroéconomiques et macro-financiers de pays émergents susceptibles d’être initialement considérés comme « robustes ». La réponse passe par la mise en évidence des principales composantes des crises financières pour en extraire les limites face à l’hypothèse soulevée. La description des stratégies de rattrapage économique, par l’intégration au marché financier international, est à l’origine des vulnérabilités potentielles dans les effets de contagion. La structure instable de l’endettement international, à l’aide de l’Hypothèse d’Instabilité Financière de Minsky (1974), va offrir les éléments théoriques nécessaires à la modélisation des faits empiriques. Les premières générations de crises de change viendront conceptualiser la fuite des capitaux en attribuant la responsabilité de la contraction de la liquidité au reste du monde. Dans la transition qu’ils opèrent actuellement en vue de leur adhésion à l’UEM, les PECO ne peuvent être considérés comme étant à l’abri de la survenance de crises financières, et ce même s’ils bénéficient des impacts stabilisateurs favorables liés à leur appartenance à l’UE. Mais disposent-ils alors des facteurs de robustesse macroéconomique et macro-financière s