Évaluation biopharmaceutique des antibiotiques pour le traitement des infections pulmonaires
Auteur / Autrice : | Aline Vidal Lacerda Gontijo |
Direction : | Sandrine Marchand, Julien Brillault |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Pharmacie |
Date : | Soutenance le 22/10/2012 |
Etablissement(s) : | Poitiers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale biologie-santé - Bio-santé (Limoges ; 2009-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire pharmacologie des anti-infectieux (Poitiers ; 2004-....) |
faculte : Université de Poitiers. UFR de médecine et de pharmacie | |
Jury : | Président / Présidente : William Couet |
Examinateurs / Examinatrices : Sandrine Marchand, Julien Brillault, Cynthia Bosquillon | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Xavier Declèves, Frédéric Lagarce |
Mots clés
Résumé
Dans ce travail de thèse, l'efficacité de la voie intrapulmonaire et les paramètres biopharmaceutiques influençant la diffusion pulmonaire après nébulisation d'antibiotiques ont été évalués. La présence et l'impact de certaines pompes d'efflux dans un modèle in vitro de cellules primaires épithéliales pulmonaires de rat ont été testés. Trois fluoroquinolones et la colistine ont été utilisées comme molécules de référence. La combinaison des molécules testées a permis d'obtenir une vue d'ensemble des caractéristiques de diffusion intrapulmonaire des antibiotiques. L'étude in vivo avec les fluoroquinolones a démontré que les concentrations pulmonaires de ces molécules sont plus importantes que dans le plasma, probablement dû à la présence des transporteurs comme la glycoprotéine-P. La présence de ces transporteurs a été confirmée dans le modèle de cellules pulmonaires de rats. L'étude in vivo avec la colistine a montré qu'une lente diffusion pourrait conférer un avantage à la nébulisation par rapport à l'administration intraveineuse. En conclusion, l'administration par nébulisation des molécules, qui traversent les tissus lentement (colistine), pourrait être avantageuse, alors que pour d'autres, qui traversent vite la barrière (fluoroquinolones), la voie nébulisée pourrait ne pas présenter des avantages par rapport à la voie intraveineuse. De plus, les résultats ont démontré qu'une faible perméabilité à travers le poumon (colistine) pourrait donner un avantage à la nébulisation des antibiotiques, tandis qu'une affinité pour des transporteurs (fluoroquinolones) semble présenter un intérêt aussi bien dans le cadre d'une nébulisation que d'une administration intraveineuse.