Thèse soutenue

Analyse de la déformation récente dans l'Atlas méridional de la Tunisie par géomorphométrie et Interférométrie Radar (DInSAR)

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Auteur / Autrice : Mehdi Ben Hassen
Direction : Benoît Deffontaines
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'Information Géographique
Date : Soutenance le 07/04/2012
Etablissement(s) : Paris Est en cotutelle avec Université de Tunis El-Manar. Faculté des Sciences de Tunis (Tunisie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mathématiques, Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2010-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Géomatique, télédétection, modélisation des connaissances (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne)
Jury : Président / Présidente : Fouad Zargouni
Examinateurs / Examinatrices : Benoît Deffontaines, Mohamed Moncef Turki, Jean-Paul Rudant
Rapporteur / Rapporteuse : Chokri Jallouli, Mustapha Meghraoui

Résumé

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Dans ce travail, nous proposons de localiser, caractériser et quantifier les déformations topographiques en liaison avec le contexte sismo-tectonique, sans exclure les actions anthropiques, de l’Atlas méridional de la Tunisie. L’analyse sismo-tectonique et le calcul des paramètres morphométriques du relief nous ont permis de distinguer les structures (eg., J. Ben Younes, J Bou Ramli, J. Orbata) qui ont subi préalablement des déformations récentes dues principalement à la réactivation des failles, essentiellement la faille de Gafsa. Dans un autre volet, l’analyse et le traitement de 17 images radar (ERS 1 et 2) couvrant l’Atlas méridional de la Tunisie, grâce à l'interférométrie différentielle (DInSAR), n’a pas révélé des déplacements topographiques liés au contexte géodynamique. Par contre, cette technique nous a permis de déterminer une subsidence locale dans la région de Moulares, que nous interprétons comme une conséquence de l'exploitation des mines souterraines de phosphates. Enfin, la compilation des résultats des différentes analyses nous a permis de suggérer l’établissement d’un réseau GPS de surveillance géodynamique dans la zone d’étude, afin de mieux quantifier la déformation dans la région et à préciser la cartographie sismique et enfin à mieux évaluer l’aléa sismique