Thèse soutenue

Appropriation d’outils technologiques par les acteurs : le cas des entreprises du secteur financier au Cameroun
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Auteur / Autrice : Cécile Esperance Mbang
Direction : Faouzi BensebaaClaude Bekolo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de Gestion
Date : Soutenance le 20/11/2012
Etablissement(s) : Paris Est en cotutelle avec Université de Douala
Ecole(s) doctorale(s) : OMI - Organisation, Marchés, Institutions
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de recherche en gestion (Créteil)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Faouzi Bensebaa, Robert Paturel, David Autissier
Rapporteurs / Rapporteuses : Didier Chabaud, Karim Messeghem

Résumé

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L'usage des outils technologiques dans l'entreprise engendre généralement des détournements susceptibles d'influencer sa finalité. Dans cette étude nous nous intéressons à l'appropriation d'outils par les acteurs en vue de prédire la performance technologique des entreprises.Pour étayer cette préoccupation, deux approches méthodologiques ont été empruntées. Une première approche qualitative, soutenue par 13 entretiens menés auprès des responsables d'entreprises du secteur financier camerounais, a facilité la conception d'un questionnaire compréhensible par les enquêtés. À l'aide d'une seconde approche quantitative complémentaire, 365 cadres financiers au Cameroun ont répondu à ce questionnaire.Les résultats obtenus restent dans le prolongement de la perspective structurante adoptée dans cette recherche mais suggèrent la prise en compte de la diversité socio-économique et culturelle dans les questionnements d'appropriation d'outils. Contrairement aux idées majoritaires de la littérature, les outils technologiques utilisés par nos enquêtés ne sauraient être orientés à d'autres fins que celles prédéfinies par leur hiérarchie. Les limites d'usage, la faible intensité d'utilisation d'outils et le niveau de formation moyen des usagers justifieraient le manque d'idées d'appropriation d'outils dans ce secteur. En somme, seule la rapidité d'exécution est perçue comme une performance technologique par les cadres financiers camerounais. Cette performance est déterminée significativement par deux types d'appropriation : l'une, innovante, développée pour résoudre les imprévus de l'activité de travail et une autre, légitimée, acquise naturellement par expérience. Cette recherche interpelle donc les managers à tenir compte des facteurs sociologiques des organisations pour favoriser leur performance technologique.