Auteur / Autrice : | Malika Lounes |
Direction : | Dorothée Rivaud-Danset |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 11/07/2012 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | OMI - Organisation, Marchés, Institutions |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : ERUDITE - Equipe de Recherche sur l'Utilisation des Données Individuelles Temporelles en Economie |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Bernard Chatelain |
Examinateurs / Examinatrices : Dorothée Rivaud-Danset, Olivier Damette | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jérôme Glachant, Armin Schweinbacher |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse porte sur les déterminants fondamentaux du dynamisme du capital-risque. Notre démarche de recherche vise essentiellement à identifier les facteurs qui ont conduit au développement phénoménal de cette activité aux États-Unis et qui seraient susceptibles d'expliquer le retard de l'Europe en matière du capital-risque. On peut inférer de ce travail plusieurs conclusions. D'une part, l'existence d'un marché financier national dédié aux valeurs technologique ne peut être considérée comme le principal facteur expliquant l'avantage comparatif des États-Unis en termes du capital-risque. D'autre part, la demande et la performance anticipée constituent les fondements et la spécificité du capital-risque américain. Leur faiblesse dans les pays européens peut expliquer le retard de ces derniers. Nous avons également mis en évidence l'importance de l'environnement scientifique et technologique pour le dynamisme du capital-risque. Un résultat qui peut d'un coté, expliquer le retard des pays européens qui souffrent d'insuffisances en termes de dépenses en R&D. De l'autre, il peut rendre compte du succès de deux modèles de capital-risque basés sur la stratégie de recherche et développement, à savoir la Suède et Israël.