Thèse soutenue

La fiction romanesque de la postmodernité et ses labyrinthes : l’exemple des textes d’Alain Robbe-Grillet (France, 1922-2008), de Juan José Saer (Argentine, 1937-2005) et de Boubacar Boris (Sénégal, 1946-)

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Auteur / Autrice : Dacharly Mapangou
Direction : Papa Samba Diop
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langue et Littérature Françaises
Date : Soutenance le 04/12/2012
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Cultures et Sociétés (Créteil ; 2010-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Lettres, Idées, Savoirs (Créteil)
Jury : Président / Présidente : Juliette Vion-Dury
Examinateurs / Examinatrices : Papa Samba Diop
Rapporteurs / Rapporteuses : Steeve Robert Renombo

Résumé

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Cette étude répond à l’intitulé suivant : La fiction romanesque de la postmodernité et ses labyrinthes. L’exemple des textes d’Alain Robbe-Grillet (France, 1922-2008), de Juan José Saer (Argentine, 1937-2005) et de Boubacar Boris Diop (Sénégal, 1947-). Elle se propose de cerner, sous l’autorité méthodologique de la poétique textuelle, les diverses modalités par lesquelles le motif du labyrinthe s’impose comme substrat privilégié de la poétique du récit chez trois écrivains appartenant à des aires linguistiques et culturelles différentes. Le choix et l’examen des textes de ces trois écrivains reposent sur la volonté de montrer le déploiement de ce motif dans l’organisation interne de la fiction romanesque postmoderne. En effet, intégré dans la dynamique interne de l’oeuvre de manière très diversifiée, le motif du labyrinthe surgit dans toutes les problématiques qui traversent l’écriture romanesque postmoderne. Par commodité méthodologique et rigueur scientifique, cette étude se déploie suivant trois axes complémentaires. Tandis que le premier qui s’intitule « Le labyrinthe comme invariant obsessionnel de la fiction romanesque de la postmodernité » s’attache à faire ressortir les diverses facettes sous lesquelles ce motif se déploie dans la dynamique textuelle du récit fictionnel postmoderne ; le deuxième qui a pour titre « Le labyrinthe comme modalité constitutive de la narrativité du récit : la fiction romanesque de la postmodernité à l’épreuve de la discontinuité », s’attèle quant à lui, à examiner en quoi ce motif participe d’un projet d’écriture qui revendique la discontinuité comme principe narratif ; enfin, le troisième qui a pour intitulé « Le labyrinthe comme modalité caractéristique de l’interdiscursivité et de l’intergénéricité de la dynamique textuelle : la fiction romanesque de la postmodernité à l’épreuve de la polyphonie », entreprend pour sa part de démontrer en quoi ce motif est constitutif de la polyphonie qui gouverne la dynamique textuelle du récit fictionnel postmoderne.