Thèse soutenue

Littérature et médiation dans "L’enfant de sable" et "La nuit sacrée" de Tahar Ben Jelloun, "La virgen de los sicarios" de Fernando Vallejo et "Le cavalier et son ombre" de Boubacar Boris Diop.

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Auteur / Autrice : Yves Romuald Dissy Dissy
Direction : Papa Samba Diop
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langue et Littérature Françaises
Date : Soutenance le 09/03/2012
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Cultures et Sociétés (Créteil ; 2010-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Lettres, Idées, Savoirs (Créteil)
Jury : Président / Présidente : Romuald Fonkoua
Examinateurs / Examinatrices : Papa Samba Diop, Priska Degras
Rapporteurs / Rapporteuses : Steeve Robert Renombo, Nicolas Mba-Zué

Résumé

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Cette thèse propose un discours théorique sur la médiation fictionnelle, notamment dans les romans de notre corpus. Dans une perspective rhétorique, la recherche consiste à étudier le processus de mise en œuvre de la signification dans les œuvres littéraires. La communication y apparaît non pas comme une donnée stable et simple que l’on pourrait réduire à des manifestations formelles ou encore à des contenus sociohistoriques, mais comme un ensemble d’exigences cohérent qui définissent les termes, sinon les modalités d’une coopération entre l’écrivain et le lecteur. La réflexion s’organise en trois parties.La première partie consiste à identifier la question dont l’énoncé romanesque est la réponse. Elle permet d’arborer, sous forme de thème, les grands axes de l’argumentation narrative, partant les enjeux de la communication dans chaque roman.Dans la seconde partie, il s’agit d’analyser les choix formels de l’énoncé et de montrer sur quels modes et à quelle fin idéologique la contribution du lecteur est sollicitée. En fait, c’est la stratégie discursive qui définit la modalité de communication et caractérise le régime de fonctionnement de la médiation dans une œuvre littéraire.L’idée centrale de la troisième partie consiste à montrer la compétence épistémologique qu’un écrivain confère à l’œuvre littéraire et la capacité du lecteur à l’identifier. Les théories qui deviennent des viviers épistémologiques de la littérature apparaissent comme des réductionnismes et de véritables obstacles au plaisir de lire ou de faire résonner avec justesse la signification d’une œuvre d’art.