Nouveaux dispositifs médicaux à base d'hydrogels de polysaccharides
Auteur / Autrice : | Aïcha Abed |
Direction : | Anne Pellé Meddahi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'Ingénieur spécialité Génie biologique et médical |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Paris 13 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Galilée (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Bio-ingénierie Cardiovasculaire (INSERM) |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Ledoux |
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Patrat | |
Rapporteur / Rapporteuse : Catherine Boisson-Vidal, Gérard Louis |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les travaux décrits dans ce mémoire sont consacrés à la mise au point de nouveaux dispositifs médicaux à base d’hydrogels de polysaccharides (pullulane et dextrane). Depuis quelques années, notre laboratoire s’intéresse aux propriétés biologiques de polysaccharides synthétiques ou naturels et à leur rôle comme agents de cicatrisation via les interactions avec les facteurs de croissances endogènes et les composants matriciels. Nous avons donc eu l’idée d’appliquer leurs propriétés à la conception d’un matériau hybride composé d’un treillis de polypropylène recouvert d’hydrogel de polysaccharides. Le premier objectif de ce travail de thèse vise à améliorer l’intégration de matériaux utilisés actuellement en clinique en proposant une prothèse hybride et à mieux comprendre les propriétés de ces hydrogels tant in vitro qu’in vivo pour ajuster au mieux les applications et le développent possible de ces matériaux. Dans la deuxième partie de ce travail, en se basant sur les propriétés des hydrogels un nouveau système de conservation et de transport de tissu à température ambiante a été mis au point tout en limitant les chocs mécaniques et les contaminations liés aux fuites liquidiennes. En prenant comme modèle les artères de rat, nous avons validé ce dispositif in vitro et in vivo. Enfin, nous avons développé un nouveau système de cryoconservation des cellules et tissus. Ce système à base d’hydrogel permet de diminuer les quantités d’agents cryoprotectants toxiques lors de la congélation. Cette méthode a été validée in vitro etcomparée à la procédure de référence.