Thèse soutenue

Contribuer à l’amélioration du ciblage thérapeutique en oncologie par une nouvelle méthodologie des essais de phase II

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Caroline Tournoux-Facon
Direction : Pascale Tubert-BitterYann De Rycke
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Recherche clinique
Date : Soutenance le 16/10/2012
Etablissement(s) : Paris 11
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé publique (Paris ; 2000-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations (Villejuif, Val-de-Marne ; 2010-....)
Jury : Président / Présidente : Vincent Lévy
Examinateurs / Examinatrices : Pascale Tubert-Bitter, Vincent Lévy, Andrew Kramar, Raphaël Porcher, Jean-Marc Tourani
Rapporteur / Rapporteuse : Andrew Kramar, Raphaël Porcher

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

On constate que la majorité des essais de phase III, conduits après des essais de phase II pourtant prometteurs, sont “négatifs”, la nouvelle thérapeutique se révélant finalement trop toxique ou insuffisamment efficace. L’hétérogénéité de la population participant aux différentes phases de développement est une explication. Elle induirait une estimation erronée de la toxicité et, par dilution de l’effet traitement, conduirait à arrêter l’évaluation thérapeutique alors que peut être un sous-ensemble de cette population, définie à partir d’une caractéristique particulière, pourrait en bénéficier.Dans cette thèse, nous proposons dans un premier temps une réflexion sur les aspects méthodologiques des essais de phase II qui permettraient d’améliorer l’identification précoce des thérapeutiques toxiques et des populations les plus sensibles et donc de ne planifier des essais de phase III que sur des populations encore mieux ciblées. Dans un second temps, nous présentons une nouvelle méthodologie d’essai de phase II que nous avons développée pour prendre en compte l’hétérogénéité de la population et son intérêt en pratique clinique courante. Avec cette méthode, qui est une extension du plan de Fleming à deux étapes, le développement des médicaments est moins fréquemment arrêté pour la population entière et moins de patients non sensibles à la nouvelle thérapeutique sont exposés à des molécules potentiellement toxiques, durant l’étape 2 de l’essai de phase II ou plus tard lors de l’essai de phase III.