Utilisation conjointe de l'information apportée par les différents polymorphismes, SNPs et CNVs, dans les études d'association pangénomique : application au cancer de la vessie
Auteur / Autrice : | Gaëlle Marenne |
Direction : | Emmanuelle Génin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Statistique génétique |
Date : | Soutenance le 28/09/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 11 en cotutelle avec Universidad autonóma de Madrid |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé publique (Paris ; 2000-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Variabilité Génétique et Maladies Humaines (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Fernando Rodriguez Artalejo |
Examinateurs / Examinatrices : Emmanuelle Génin, Fernando Rodriguez Artalejo, Kristel Van Steen, Richard Redon, Núria Malats, Philippe Broët, Juan-Cruz Cigudosa | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Kristel Van Steen, Richard Redon |
Résumé
Les variations en nombre de copies (CNV) sont des gains ou pertes d’une séquence d’ADN et peuvent avoir un rôle dans la susceptibilité à certaines maladies. Les CNVs peuvent être détectés par les puces de SNPs de haute résolution en analysant les intensités des allèles avec des algorithmes de détection des CNVs tels que CNV partition, PennCNV et QuantiSNP. Dans cette thèse, nous avons évalué les performances de ces outils pour la détection des CNVs au niveau pangénomique et pour les tests d'association. Nous avons également étudié des stratégies d'association combinant les informations de l'allèle et du nombre de copies pour des SNP situés dans des CNV. Nous avons appliqué ces outils pour mener une étude d’association pan-génomique avec les CNV en utilisant les données de l'étude espagnole du cancer de lavessie (SBC)/EPICURO générées par la puce Illumina 1M.Nos résultats montrent une faible fiabilité et une faible sensibilité des algorithmes de détection des CNV. Dans la région du gène GSTM1 où un CNV très fréquent existe qui est associé au risque de cancer de la vessie, nous avons constaté que les algorithmes de détection des CNV ont de faibles performances. Néanmoins, l’utilisation de la mesure d'intensité des allèles dans les tests d'association peut alors être une alternative intéressante car cela nous a permis de détecter cette association connue. Pour les SNPs situés dans des CNVs, nous avons étudié plusieurs stratégies de tests d'association et nous avons montré que la plus puissante était d’utiliser un modèle avec deux termes correspondant respectivement à la somme et à la différence du nombre de copies des deux allèles. Finalement, en appliquant ces stratégies à l'étude (SBC)/EPICURO, nous avons identifié des CNVs potentiellement associés au risque de cancer de la vessie, ainsi que des SNP dont l'allèle et le nombre de copies pourraient être impliqués dans le risque de cancer de la vessie.